lundi 3 décembre 2012

Suzuki 750 GSXR: ce qu'ils en disent


La bête apprivoisée



Ses points forts : Un véritable moteur de course, vigoureux dès 8000 tours et qui prend allègrement 14000 tours. Paradoxalement, il passe pour être l’un des plus facilement utilisables dans le registre des hypersportives.
A tel point qu’après quinze an d’existence, Moto Journal lui attribuait en 2001 la palme du meilleur compromis entre souplesse, couple et fougue.
Admirablement servie par une boîte aussi précise que bien étagée et par un châssis d’une exceptionnelle rigueur, lui-même secondé par des suspensions proches de la perfection en usage sportif, cette «  bête de course » demeure une référence dans une catégorie qu’elle a elle-même inaugurée en 1985.

Ses points faibles : Très naturelle en attaque, la position de conduite l’est beaucoup moins pour évoluer en ville. Le duo et le transport de bagages sont à l’avenant, de même que le budget d’entretien. Rien que de très logique en somme, pour une machine aussi typée.

A surveiller : Cette pionnière de la catégorie hypersportives a bénéficié de nombreuses évolutions qui interdisent la généralisation ( nouveau cadre, nouveau système de freinage et adoption du refroidissement liquide en 1993 ; cadre périmétrique en aluminium, admission d’air forcée, digitalisation de l’allumage et gestion électronique de la carburation en 1996  etc…)
On retiendra du millésime 96 en particulier quelques problèmes de fuite d’huile et surtout, de gros soucis de carburation par temps froid, réglés sous garantie par l’installation d’un kit de réchauffage.
Rien à signaler en dehors de ces points particuliers, si ce n’est que la durée de vie de la chaîne de distribution ne doit pas excéder 50 000 km. Surveiller également l’état des plaquettes de frein arrière qui, n’étant pas très épaisses d’origine, mettent parfois à mal le disque.
Dans un autre registre, une précaution s’impose lors des opérations de lavage : le boîtier de valves situé derrière les échancrures du réservoir n’apprécie absolument pas l’eau.

Tableau de révision : Vidange tous les 6000 km. Remplacement des filtres à huile et à air tous les 18 000 km. Changement des bougies tous les 12 000 km. Réglage du jeu aux soupapes tous les 24 000 kms.

(Source : Hors-série Moto Journal spécial occasion-fiabilité de mars 2003.)

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