dimanche 18 novembre 2012

Kawasaki 1000 GTR: ce qu'ils en disent


La grosse rouleuse abordable



Ses points forts : Cette grande copine des motards de presse passe pour offrir le meilleur rapport qualité/prix de sa catégorie. Dans le contexte de son époque cela va de soi mais comme l'époque en question s'étale sur deux décennies depuis 1986 et jusqu'au début des années 2000, on peut être sûr que sa réputation n'est pas usurpée.
Dérivé du 1000 Tomcat, le classique quatre cylindres en ligne de la GTR est réputé increvable. Comment pourrait-il en être autrement d'un gros moteur conçu pour délivrer des sensations fortes mais assagi dans l'optique d'un usage à long terme ?
Très confortable, la belle offre à moindre prix comparée à une BMW ou à une Honda Pan, tout ce que l'on peut attendre d'une grande routière : haut niveau de protection, très grosse autonomie ( 375 km), freinage efficace en conduite raisonnable, cardan, vide-poches dans les renvois de carénage...
On ne s'étonnera pas dans ces conditions de l'attachement que leur manifestent leurs heureux propriétaires... et du même coup du kilomètrage souvent élevé qu'elles affichent sur le marché de l'occasion. 100 000 km avec elle, c'est fréquent ; 150 000, ce n'est pas rare.

Ses points faibles : D'aucun lui ont reproché le caractère timoré du propulseur et le couple insuffisant. Avec ses 90 ch à 9000 tours et ses 8,3 mkg de couple à 6500 tours, sa «  fiche de santé » est loin d'être ridicule mais il est vrai qu'elle ne rivalise pas avec celle d'une BMW qui, au demeurant, ne coûte pas le même prix non plus.
Plus gênant en revanche, le fourmillement qui se saisit de vos extrémités sur long parcours.

A surveiller : Bon marché par rapport à la concurrence, la 1000 GTR l'est encore plus sur le marché de l'occasion. Une bonne affaire donc, pour les gros rouleurs désargentés, sous réserve de contrôler l'état du tendeur de chaîne de distribution. Semi automatique du type à biseau, il nécessite un minimum d'attention. Il doit être libéré à chaque révision et son remplacement peut s'avérer judicieux au delà de 30 000 km.
A vérifier également : l'état des plastiques qui, outre le fait qu'ils deviennent cassants en vieillissants, peuvent faire les frais des vibrations.

Tableau d'entretien : Vidange tous les 6000 km. Remplacement des filtres à huile et à air ainsi que des bougies et réglage du jeu aux soupapes tous les 12000 km.


(Sources : hors série Moto Journal occasion/fiabilité de mars 2003 ; Moto Journal spécial essais été 1995.)

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